alexandra en martinique

Bienvenue sur mon blog

9 novembre, 2007

Bonjour tout le monde !

Classé dans : Bienvenue — alexandracha @ 15:37

Bienvenue  à tous et toutes ! Famille, amis, collègues  et internautes…

Je suis heureuse de vous accueillir afin que vous partagiez avec moi les moments passés sur cette magnifique île qu’est la Martinique. Je vous laisse donc le loisir de venir voir comme la vie ici est bien difficile.

Je vais essayer de vous faire découvrir nos visites de l’île aux mille fleurs, vous proposez quelques anecdotes, photos et pour ceux qui me tiennent à coeur des choses un peu plus personnelle comme l’évolution de ma petite tribu.

Je vous espère nombreux et nombreuses ….

Alexandra.

12 octobre, 2012

Ballade à la pointe sud – entre l’anse à Prunes et l’anse Trabaud

Classé dans : La vie en Martinique — alexandracha @ 21:41

C’est une des nombreuses ballades que nous offre la Martinique. Pas de difficultés particulières, elle est ouverte à des marcheurs non confirmés. On s’y rend par la plage la plus célèbre de l’île, les Salines. On longe la grande anse jusqu’à la plage de Grande-Terre. A partir d’ici c’est le domaine des randonneurs.        

Départ de la ballade que l’on appelle la trace des caps à l’anse à prunes : magnifique plage de sable blanc qui nous offre une vue magnifique sur l’îlet Cabrits et la table du Diable. La mer est plus houleuse car c’est la frontière entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique.

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 dsc01831-150x112 dans La vie en Martinique Ilet Cabrits dsc01749-150x112Table du diable

La Savane des pétrifications est le passage obligé pour remonter jusqu’à la pointe d’Enfer. Paysage étrange, rocailleux contrastant avec la luxuriance habituelle de la Martinique. On découvre un espace désertique, référence en géologie pour ses blocs de bois pétrifiés. Un régal pour les yeux.

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En avançant dans la Savane, on découvre l’anse l’Ecluse puis la fameuse Pointe d’Enfer. La côte est déchirée, les falaises abruptes et baignées de vent nous laissent apercevoir un panorama volcanique. Des falaises ont bénéficie d’une splendide vue de l’anse Trabaud. Encore un peu de courage … et le repos ainsi que la baignade sera mérité.

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C’est une belle récompense de profiter de l’anse Trabaud peu fréquentée. Elle est resté à l’état sauvage grâce à son accessibilité difficile. Le chemin est réalisable en voiture mais mieux vaut posséder un 4×4 car le chemin ressemble plus à une piste et il faut bien rouler 25 minutes pour goûter au plaisir d’être seul sur cette magnifique plage. On devra également s’acquitter une cotisation forfaitaire de 2,50 euros, le chemin étant du domaine privé.

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 C’est à vous de choisir, voiture ou ballade découverte de la pointe sud ! En tout cas dépaysement assuré..

La route de la Trace et Morne-Rouge

Classé dans : La vie en Martinique — alexandracha @ 8:49

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La sinueuse route de la Trace permet d’apprécier des panoramas parmi les plus spectaculaires de la Martinique. C’est une ancienne voie de communication créée par les Jésuites au 18 ème siècle pour relier Fort de France à la commune du Morne Rouge. Aujourd’hui modernisée et transformée en route Nationale, elle serpente au milieu des magnifiques paysages des Pitons du Carbet (1100m d’altitude) pour aboutir sur le plateau du Morne Rouge, aux pieds de la Montagne Pelée (1397m). Tout le long, la végétation est reine.

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Des gommiers, des palétuviers jaunes, des arbres immenses culminant souvent à plus de 30 mètres de haut s’élancent à l’assaut de reliefs volcaniques abrupts, creusés de profondes ravines. Au sol d’impressionnantes fougères arborescentes et des buissons de bambous aux troncs d’une largeur respectable se partage l’espace avec les lianes et autres nombreuses plantes épiphytes suspendues aux arbres. Une luxuriance et une biodiversité typiques des forêts tropicales humides où chaleur et humidité permettent aux végétaux de croître à une vitesse effarante. Impénétrable à bien des endroits, la forêt qui borde la Route de la Trace se laisse pourtant facilement découvrir grâce aux sentiers de randonnées, et aux nombreux cours d’eau qui la traversent. Des rivières dont on peut souvent suivre le lit, et qui dans leurs sections les plus accidentées font la joie des adeptes du canyoning.  

 img3412.jpg  img3413.jpg La rivière blanche ou de l’Alma

Le Saut du Gendarme est une belle cascade qui vous permettra de vous rafraîchir dans un écrin de verdure sur la route entre Fonds-Saint-Denis et Saint-Pierre.

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Après une belle ballade dans la verdure et la fraîcheur, on arrive sur la ville du Morne-Rouge. Ce village mérite un petit détour. La commune  est située sur un plateau, entourée au Nord par la Montagne Pelée, au sud par les Pitons du Carbet et à l’est par le Morne Jacob. C’est également la commune la plus élevée de Martinique, ce qui lui confère un climat frais.

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Cette petite ville de 5000 habitants est une arrière base quasi incontournable pour qui veut s’approcher du volcan. Connue notamment pour son eau de source réputée (CHANFLOR) mise en bouteille sur place, le Morne-Rouge est le départ de plusieurs randonnées dont celle de la Montagne Pelée.Tout comme Saint-Pierre, Morne Rouge a subi également les fureurs de la Montagne Pelée.La coulée ardente, qui dévasta Saint-Pierre le 8 mai 1902, n’effleura que légèrement Morne Rouge. Mais, 3 mois plus tard, le 30 août 1902, une nouvelle explosion du volcan détruisit totalement la ville.

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Alors, ouvrez grand vos yeux et profitez de cette végétation époustouflante…

8 novembre, 2010

Fort-de-France, ville capitale…

Classé dans : La vie en Martinique — alexandracha @ 14:34

C’est la devise des « foyalais » (habitants de Fort-de-France).

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C’est la ville principale de l’île, surplombé par le massif volcanique des Pitons du Carbet. Commune qui ne cesse de s’étendre au fil des décennies, jusqu’à toucher les villes du Lamentin et de Schoelcher. Au premier abord, on est surpris par ces constructions anarchiques à flanc de morne. C’est aumilieu des années 1970 que la moitié des constructions de Fort-de-France ont été réalisées sans autorisation. Ainsi des quartiers insalubres ont émergés, un des plus impressionnant accroché au Fort Desaix, est Trenelle Citron.

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Détruite à plusieurs reprises par les éléments naturels (tremblement de terre en 1839, cyclone en 1891) et par des incendies, Fort de France offre un patrimoine relativement récent. On y trouvera cependant quelques beaux édifices et monuments religieux.

La Bibliothèque Schoelcherest un édifice à structure métallique datant de la fin XIXe siécle d’inspiration romano-byzantin. Construite sur les plans de l’architecte Henri Picq, elle fut d’abord présentée à l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, avant d’être démontée et transportée par bateau jusqu’à Fort de France.  Avec sa coupole et ses façades colorées, la bibliothèque Schoelcher est sans doute le plus beau monument de la ville.

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La Cathédrale Saint-Louisédifiée en 1671 a été détruite à plusieurs reprises. L’édifice actuel fut presque entièrement reconstruit en 1978 dans sa version fin XIXème. L’intérieur surprend par sa clarté et ses vitraux qui retracent l’histoire de la ville.

dscn0043.jpg  Fort-de-France, ville capitale... dans La vie en Martinique

En contournant le parc de la Savane, le Fort Saint Louisest une construction en pierre qui remplaça au XVIIe siècle un premier fortin édifié en bois. Cette nouvelle construction devait défendre l’île des attaques britanniques. Le fort fut progressivement abandonné jusqu’à être transformé en zoo au cours du XIXe siècle. De cette période persiste quelques iguanes vénézéliens. A présent propriété de l’armée, le Fort est une base militaire en activité dont les portes sont ouvertes aux visiteurs une fois par an.  

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Esplanade réservée aux exercices militaires au XIXe siècle, la place de la Savaneest aujourd’hui un  vaste espace paysager situé près du front de mer. Elle  se prête à de nombreuses cérémonies régulières et évènements historiques. Longtemps en travaux en vue d’une réhabilitation bien méritée, elle se distingue par ses superbes palmiers royaux et aménagement pour les familles en ballade. Vous pourrez notamment y voir une statue de l’Impératrice Joséphine, native de la Martinique (diversement appréciée, à cause de la réputation d’esclavagiste qu’on lui attribue, la tête de la statue disparaît lors d’un attentat en septembre 1991, et n’est toujours pas remplacée), ainsi que celle de Belain d’Esnambuc, premier aventurier français débarqué sur l’île.

5762624l1.jpg statuejosephine1.jpg La Promenade

Dans la rue Victor Schœlcher se trouve l’ancien palais de justice, construit en 1906. Au centre du jardin trône la statue de Victor Schœlcher, marchant sur les chaînes d’un jeune esclave, qu’il guide vers la liberté et l’instruction. Des retentissants procès se sont tenus ici. Le palais est appelé à devenir un lieu de mémoire et d’expositions.

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La construction de l’ancienne mairie a débutée en 1884 sur les ruines d’un hospice civil. Elle s’est terminée en 1901 après avoir connu un incendie (1890) et un cyclone (1891). Elle abrite aujourd’hui le théâtre, les services municipaux ayant été transférés dans le nouvel Hôtel de ville en 1980.

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Reconstruite en béton armé, entre 1925 et 1928, la Préfecture de la Martinique remplace le bâtiment en bois du palais du gouverneur qui devient préfecture en 1946, après la départementalisation. En 1990, en raison de l’intérêt historique et culturel, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (façades inspirées du Petit Trianon de Versailles, les toitures et les deux bâtiments administratifs qui bordent l’allée d’honneur).

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C’est une commune très étendue puisque certains quartiers comme Balata sont très éloignés du centre-ville. C’est en montant la route de la Trace que se dresse sur le morne Savon dans la végétation luxuriante l’église du Sacré-Coeur de Balata. Oeuvre de souscription publique, elle se veut une réplique au cinquième de la basilique Montmartre de Paris. C’est l’une des premières constructions en béton armé de la Martinique, dont les travaux débutent en 1923 et s’achèvent en 1925 sous la direction du Père spiritain Bernard Arosteguy. Elle domine les quartiers proches et offre un spectacle extraordinaire tous les soirs dès 18h lors de sa mise en lumière.

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Point dominant de la ville basse qui se détache de l’ancien morne Cartouche, le calvaire est un haut lieu religieux sur lequel se trouve la chapelle du Calvairequi a donné son nom au quartier. Construit vers la fin du XIXe siècle, l’édifice religieux est béni le 5 juillet 1874, puis restauré en 1935 pour les cérémonies du Tricentenaire du rattachement de la Martinique à la France. Charmante halte panoramique, le site offre un point de vue intéressant, apte à séduire les photographes et autres amateurs de paysages.

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C’est dans le cadre de sa réhabilitation que le projet de réalisation d’un centre commercial  est né.  Cour Perrinon a pour but de redonner un souffle au cœur de la ville capitale. C’est après de longs mois de travaux qu’il a ouvert ses portes avec une centaine de magasins (surface alimentaire, une librairie généraliste, une galerie de vêtements, un magasin pour les enfants et des points de restauration…). Mais le plus indéniablement, c’est d’y avoir un parking souterrain bien pratique dans le centre ville où se garer n’est pas toujours aisé.

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Fort de France surprend le visiteur par son effervescence. Dès le lever du soleil, les taxis-co déversent des flots de martiniquais venus de toute l’île. Découvrir Fort de France, c’est aussi se plonger dans l’ambiance de ses marchés. Réunis dans le centre ville, chacun a sa spécialité : Epices, Fruits & Légumes, Poissons. Tout y est, c’est un concentré d’ odeurs inimitables : les épices (curcuma, gingembre, poudre à colombo, gousse de vanille…), fruits et légumes locaux (ananas, avocat pays, christophines, bananes…) mais aussi l’artisanat local (en feuille de bananier, noix de coco, poupées martiniquaises, bijoux fantaisies, tissu comme le madras…).

 Marché du diamant toujours le sourire Le Marché Ça sent bon

Le centre de Fort-de-France, très bien quadrillé, compte de nombreuses rues commerçantes. Son architecture n’est pas particulièrement intéressante, mais vous dénicherez peut-être, au cours de vos déambulations, de belles demeures colorées.

Façades colorées Façade colorées... Façade colorées...

Bonne visite…

7 septembre, 2010

Croisière dans les Caraïbes sur le Costa Atlantica

Classé dans : La famille en Martinique — alexandracha @ 14:26

Dans un contexte social plutôt difficile, ces  vacances dans les caraïbes étaient les bien venues. Quelques craintes cependant sur notre départ de Guadeloupe, le conflit social n’était pas plus souple qu’en Martinique et jusqu’à notre départ plana l’incertitude que le bateau ne puisse pas accoster. 

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Enfin, en ce 28 février tous nos doutes se sont levés pour notre plus grand plaisir, nous partions enfin en croisière. Première étape, un petit vol d’avion jusqu’à Point-à-Pitre où nous rejoignions le bateau : le Costa Atlantica. Première impression : énorme, gigantesque, immense, colossal, géant…que de superlatifs pour un bateau véritable ville flottante. Et nous n’avions encore rien vu…

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Première après-midi à flâner dans le bateau mais dans un premier temps à trouver sa cabine … chose pas aussi facile au début car toutes les coursives se ressemblent mais cela est l’affaire de deux jours.

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Première escale :   Saint-Martin en partie néerlandaise, Philipsburg.

Philipsburg, pas vraiment une découverte puisque nous  y étions  aller quelques mois auparavant. Nous en avons profiter tout de même pour refaire quelques achats mais beaucoup de magasins étaient fermés en ce dimanche. Pour les personnes que cela intéressent, vous pouvez consulter l’article : Saint-Martin, une autre île des caraïbes…

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Deuxième escale: La Romana en République Dominicaine

La Romana, à 130 km à l’est de Santo Domingo, est une étape touristique pour les voyageurs à destination des plages à l’est de l’île. C’est une ville commerciale, dont le centre historique est sympathique. On découverte des rues typiques  avec un style propre ainsi que des monuments variés et colorés.  C’est aussi l’occasion de découvrir leurs magnifiques tableaux aux couleurs chatoyantes.

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A quelques kilomètres de la ville se trouve une étonnante enclave pour milliardaires : Casa de Campo. Bâti par des Cubains, le domaine ressemble à un véritable pays, avec ses hôtels, sa propre police, son aéroport… et ses propres transports en commun : de petites voiturettes de golf !

De Casa de Campo on peut prendre un minibus pour se rendre dans une autre attraction du coin : Altos de Chavón. Village entièrement construit au milieu des années 80, Altos se veut une réplique de ville italienne du 16ème siècle. Certes tout y est faux mais on reste quand même abasourdi par l’amphithéâtre romain, la petite église gothique ou le coin des artisans.

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Et comment ne pas être stupéfait devant la réplique de la fontaine de Trevi !                              

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En outre, le panorama est magnifique puisque le village surplombe le rio Chavón et la forêt luxuriante qui l’environne.  Rio Chavon célèbre pour avoir servi de lieux de tournage pour  les films « Apocalypse Now » et « Rambo ». 

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Troisième escale: L’île de Catalina en République Dominicaine

Au large de La Romana, l’île de Catalina possède de belles plages de sable blanc bordées de cocotiers. Les amateurs de plongée seront ravis d’admirer des centaines de poissons colorés.  Une excellente destination pour une journée farniente. Malheureusement pour nous, le soleil n’était  pas au rendez-vous ! 

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Quatrième escale: Tortola, îles vierges britannique

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Tortola (tourterelle en espagnol) est la plus étendue des îles vierges britanniques.  Road Town  est sa capitale avec  sa  rue principale Main Street, caractérisée par de magnifiques maisons et boutiques bariolées en bois et en brique.

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Après cette belle ballade dans Road Town, nous nous sommes laissés tenter par l’envie de découvrir cette autre île appelée « La Grosse Vierge ».  Direction vers le port pour rejoindre la navette « Speedy’s » qui nous emmènera.

Virgin Gorda est très connue pour ces formations géologiques appelées les Baths. Ce sont des rochers de granit arrondis d’origine volcanique disséminés le long de la plage. Ces amoncellements spectaculaires de roches grises délimitent de ravissantes piscines naturelles aux eaux émeraude, tapissées de sable blanc et ombragées de palmiers. Ici et là, elles forment des grottes à moitié submergées lors des marées.

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Cinquième escale: Antigua

Cet État est composé de deux îles principales, l’île d’Antigua et l’île de Barbuda ainsi que quelques îles plus petites. Sa capitale est Saint John’s. Antigua est la plus peuplée et la plus grande. 

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Saint John’s marie des styles aussi surprenant que farfelus entre histoire et art contemporain un brin mégalo. Des rues colorées, une église et son cimetière mais aussi une  édifiante statue d’un ancien gouverneur de l’île. Une petite anecdote sur les Antiguais qui aimeraient prendre leur déjeuner dans les cimetières. Quelle signification doit-on y voir ? Mais on se dit pourquoi pas ? 

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Elle compte le nombre époustouflant de 365 plages. Nous avons pu profiter de l’une d’elle pour l’après-midi : Dickenson Bay.

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Sixième escale : Sainte-Lucie

« St Lucie, simply beautiful ». Le slogan touristique de cette petite île anglophone ne ment pas. Paysages sublimes et identité culturelle forte sont les principaux atouts de cette île à la fois sauvage et accueillante. Il y a beaucoup à voir, beaucoup à faire sur Sainte-Lucie : Rodney Bay, Soufrière et son volcan encore en activité, les fameux deux pitons, la luxueuse Marigot Bay ou encore Pigeon Point. Un réel dépaysement, à seulement quelques encablures des côtes martiniquaises.

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Castries, la capitale, et son fameux marché. D’un côté une grande halle est remplie d’objets de toutes sortes : tasses, verres, sacs, vêtements qui cohabitent joyeusement avec perruques rastas, cartes postales, peintures et sculptures locales… L’autre partie du marché est consacrée à l’alimentaire :  poissons, viandes, fruits, légumes, épices et condiments …

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Et pour terminer avec cette merveilleuse semaine, une petite visite de notre bateau. Notre cabine est simple mais fonctionnelle bien que peut être un peu petite avec deux enfants. Le balcon reste indéniablement le plus de la cabine. Quel plaisir de voir le lever ou le coucher de soleil, ou bien les approches d’accostage avec la vue sur nos différentes escales.

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Comme sur tous les bateaux, nous avons eu droit à l’exercice d’abandon du navire. Nous avons bien ri, seul le petit dernier n’a pas apprécié le port du gilet de sauvetage.

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 En ce qui concerne la restauration, il y a le choix que ce soit en buffet ou en service à table mais surtout ils proposent du sucré ou du salé toute la sainte journée … Attention à la ligne !  On commence la journée par le petit-déjeuner en buffet avec ses boissons chaudes ou froides, les viennoiseries et autres pâtisseries typiques, les fruits mais aussi le petit déjeuner anglais avec les oeufs, le bacon, le fromage….  Même chose pour le déjeuner cela va des classiques pâtes, pizzas à des plats plus typiques. La variété du buffet est impressionnante, vraiment pour tous les goûts et tous les estomacs. Et on continue par le goûter. Les repas peuvent être pris dans la salle de restaurant ou bien au bord de la piscine où un buffet est également dressé. Je ne vous dit que ça…. le rêve.

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Le soir, nous profitions du service à table au restaurant Tiziano. Les plats et le service étaient dignes d’un deux étoiles. Tous les soirs, une ambiance différence avec l’apothéose  des soirées italiennes (avec un  petit spectacle offert de nos serveurs et serveuses) et soirée de clôture (gala). Le contact avec le personnel est très agréable, il est aux petits soins pour nous et adorable avec les enfants ce qui ne gâche rien. Nous avons fait la connaissance de notre serveur  pour la semaine : Kaviradj originaire de l’île maurice. Il faut savoir que l’essentiel du personnel du bateau représente des tas de nationalité dont des italiens, la compagnie Costa étant italienne. Notre serveur était vraiment d’une serviabilité et d’une gentillesse extraordinaire. Et je ne vous parle même pas de la multitude de bars et cafés à bord.

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Après les ballades, un petit moment de détente au bord de la piscine ou dans le jacuzzi. Un ravissement pour les enfants en particulier Julien qui découvre le bain à remouds. Diverses activités sont proposées  autour de la piscine :    jeux, cours de danse, recettes de cocktails…

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Pour les amateurs de poker, black jack ou tout simplement de machines à sous le casino est pour vous.

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Les soirées sont libres et en fonction des goûts de chacun : on peut assister au spectacle proposé par la troupe du bateau, différent chaque soir. Une petite troupe de cabaret avec ses chanteurs et ses danseurs, et des décors superbes.  

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Dans un des bars le super bingo mais aussi des soirées dansantes latines, zouk, disco ou années 80-90, musique d’ambiance au piano bar mais aussi bien sûr la discothèque. Pour les sportifs, une salle de sport est à disposition avec le matériel nécessaire ainsi qu’un sona et un jacuzzi. Mais aussi un terrain de tennis … Pour le plaisir des plus jeunes, une salle de jeux.

Voila avec cet article s’achève notre croisière. Quelle semaine extraordinaire, riche par ses escales et les activités proposées à bord. Une semaine trop courte, on se plaît à ne rien faire et à profiter ! Alors, si vous hésitiez encore … ne réfléchissez plus et partez …

14 juillet, 2009

Le village de la poterie aux Trois-Ilets

Classé dans : La vie en Martinique — alexandracha @ 14:18

Situé sur l’emplacement d’une ancienne habitation de maître, se trouve une briqueterie toujours en activité. Le Village de la Poterie consacre depuis le milieu du XVIII ème siècle son activité au travail de la terre.

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Sur sa rue principale, faite de terre rouge, on découvre le savoir faire d’artisans-potiers et autres boutiques d’artisanat. Des créateurs se sont joints à eux, apportant chacuns un art différent. Ainsi se côtoient, magasin de bijoux, artisanat dominicain, savonnerie et objets  fait de sable et résine,  et une magnifique boutique d’art mexicain qui propose des objets en bidon recyclé.

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Au détour de la promenade, on pourra découvrir autour des vieux bâtiments, d’anciennes rue « Case-Nègres ».       

             
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Et si l’on souhaite s’aventurer un peu plus loin, un restaurant asiatique (rien de très local mais …) dont la renommée le précède dans un cadre magnifique. Verdure et fleurs de lotus sont à l’honneur. Si vous avez le temps, passez donc un petit moment pour le déjeuner, vous m’en direz des nouvelles.

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La distillerie Depaz

Classé dans : La vie en Martinique — alexandracha @ 14:15

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Installée dans un cadre somptueux, au pied de la montagne Pelée et face à la mer caraïbe, la distillerie Depaz fut totalement détruite lors de l’éruption du 8 mai 1902, avant d’être magnifiquement reconstruite par Victor Depaz et ses descendants.

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C’est une des plus anciennes habitations de la  Martinique avec sa maison de maître, ses hectares de canne à sucre, et tous les bâtiments de production nécessaires à la distillation. Elle est une des rares à avoir conservé intacte son réseau d’alimentation hydraulique, et continue encore aujourd’hui à puiser une partie de son énergie dans la Roxelane. Une rivière qui dévale les pentes du Mont Pelé, et dont l’eau  est  un des ingrédients essentiels  à la production. 

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Plutôt que de commencer par la distillerie elle même, la visite débute par un petit détour vers une impressionnante roue à aubes. Alimentée par une eau sous pression arrivant jusqu’ici par un petit canal en provenance du barrage que fit édifier Victor Depaz en 1920 sur la Roxelane, elle fournit pendant longtemps l’énergie nécessaire à la distillerie, avant d’être remplacée dans cet usage par des machines à vapeur.

La visite se poursuit par la découverte de l’usine, et de ses outils de production. Pendant la période de fonctionnement (de mars à juin), il est possible de suivre le processus d’élaboration des rhums.

Derrière l’usine, dans les chais de vieillissement, des tonneaux sont empilés les uns sur les autres afin que le rhum y poursuive sa maturation. Durant cette période, une partie de l’alcool s’évapore et enveloppe d’une délicieuse odeur le bâtiment.

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Un bon moment a passé en famille, sans oublier de passer par la boutique qui nous réserve un choix important des rhums de la maison et surtout une sympathique dégustation …

26 mars, 2009

Tableaux en sable coloré

Classé dans : La vie en Martinique — alexandracha @ 3:19

Voici mes dernières créations, en sable naturel et en sable coloré. J’aime varier entre ces deux sables et je n’ai pas de préférence particulière. Je vous laisse apprécier. Vous pouvez me donner votre avis et si vous voulez, me faire partager vos propres réalisations.

Après un premier essai, j’ai choisi une nouvelle façon de mettre en valeur les sables des plages de la Martinique :

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sur une carte de la Martinique

Mes autres réalisations sont volontairement plus colorées et orientées vers l’Afrique et la vie aux Antilles :

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Et ma toute dernière création, ici avec le modèle (à gauche) :

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21 mars, 2009

Saint Pierre, ville riche en histoire

Classé dans : La vie en Martinique — alexandracha @ 20:06

Situé sur la côte caraïbe, entre Le Carbet et le Prêcheur, Saint-Pierre est à l’image de son histoire, toute en opposition. S’il est bien une commune qui ne peut pas laisser indifférent, c’est sûrement celle-là ; son histoire chargée de gloire et de destruction, sa vie tournée vers la mer et la nature, ses plages de sable gris et sa végétation luxuriante sont parmi les nombreux atouts de Saint-Pierre.

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On la surnommait autrefois « Petit Paris »,  »Reine des Antilles » ou encore « Perle des Antilles » et au XVIIIè siècle, elle était considérée comme la capitale des Iles-sous-le-vent. La commune de Saint-Pierre fut fondée en 1635 par Pierre Belain Desnambuc à l’endroit même où il débarqua, il l’appela Fort-St-Pierre. C’était une ville prospère où transitaient les navires du monde entier. Durant sa période faste, elle était le chef-lieu de la Martinique jusqu’à la date fatidique du 8 mai 1902. Ce jour-là, la ville fut détruite en trois minutes par l’éruption volcanique du Mont Pelée faisant 30 000 morts.

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Il n’y eut qu’un survivant  nommé  Louis Cyparis. Surnommé « Sanson », il purgeait  alors une peine d’un mois de prison pour bagarre et fut enfermé dans un solide cachot ! Ce petit cachot, fait d’épaisses pierres, résista au souffle dévastateur du volcan et sauva ainsi la vie de son occupant. Après le drame, Louis Cyparis y resta enfermé 4 jours durant, sans manger et sans boire, avant que les premiers secours ne le délivrent.

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Rayée de la carte par l’éruption volcanique la plus meurtrière à ce jour, Saint-Pierre n’a jamais recouvré sa gloire passée. Progressivement reconstruite et déblayée de ses cendres, l’ancienne capitale économique des Antilles Françaises est aujourd’hui une modeste commune de moins de 5000 habitants. La vie s’y écoule paisiblement, au milieu de vestiges témoins de la richesse disparue. Aujourd’hui, Saint-Pierre offre aux visiteurs des promenades pleines de charme et d’émotion. Les ruines des quartiers du centre et du fort, les façades encore debout des maisons de commerce, l’escalier du théâtre, l’église, la maison coloniale et la rue Monte-au-Ciel valent notamment le détour.

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Nous avons pu apprécier ses vestiges et  surtout découvrir son histoire tumultueuse en prenant le petit train de Saint-Pierre et son incroyable guide : le Cyparis express …

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Habitation Anse Latouche au Carbet

Classé dans : La vie en Martinique — alexandracha @ 20:04

Le compte à rebours tourne et malheureusement les visites restent à faire. Il y a encore d’innombrables visites et plages à découvrir. En ce samedi 31 janvier, la côte caraïbe était à l’honneur : l’Anse Latouche, la ville de St Pierre et son petit train puis la distillerie Depaz. Bref, une belle journée en perspective.

L’habitation, fondée aux alentours de 1640, est probablement la plus ancienne habitation de la Martinique. La résidence principale et les installations étaient situées dans cette vallée dont les eaux actionnaient le moulin à sucre alors que les terres cultivées se trouvaient sur les hauteurs environnantes. Pendant deux siècles, les activités de l’Habitation furent nombreuses et variées : cacao, tabac, indigo, farine de manioc, sucre et rhum.

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Le 8 mai 1902, la plantation fut détruite par l’éruption de la Montagne Pelée mais les nombreux vestiges  témoignent de son importance passée. Le barrage ou « digue », imposante construction datant de 1716, est unique en Martinique ainsi que l’acqueduc qui menait l’eau au moulin à sucre et qui fut plus tard transformé en distillerie.

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Jean-Philippe Thoze, son concepteur, a redonné vie à cet endroit en y créant un jardin suspendu où se cotoient orchidées-bambous, cactus, lotus et aussi des palmiers. Le site allie à la perfection histoire et jardin d’agrément.

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12 février, 2009

Comment faire un tableau de sable (2)

Classé dans : La vie en Martinique — alexandracha @ 19:25

C’est en visitant la distillerie Trois-Rivières et l’atelier Art et Nature que m’est venu une idée. Je me demandais déjà depuis quelques temps comment faire  découvrir les sables recueillis en Martinique tout en respectant une certaine harmonie. Le créateur de l’atelier a fait des palettes des sables trouvés ainsi que des différentes teintes de terre. Sa spécialité étant de réaliser des tableaux qui marient  le sable naturel avec les couleurs des terres recueillies. 

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La base était donc faite, il ne me manquait plus qu’un peu d’imagination. Voici donc les différentes étapes de mon projet :

1°) Préparer mon motif et le décalquer sur le papier polyphane 

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2°) Préparer les différentes teintes de sable

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3°) J’ai commencé par les découpes des parties les plus foncées, puis par les plus claires

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4°) J’ai choisi de faire un cadre personnalisé

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5°) Voici le tableau quasi-terminé (il me manque quelques variétés de sable différent)

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C’est une première ébauche, je pense déjà à améliorer le prochain car je souhaite faire apparaître le nom des lieux de récolte. J’ai également pensé faire une réalisation sur la seule carte de la Martinique.

J’attends avec impatience vos commentaires et idées, qui me seront très utiles. Alors, bon sable coloré ou naturel …

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